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Dedans Ma Tête

25 février 2007

La crise

Putain de semaine et de weekend de merde.
Impression qu'on me prend pour une conne (et pour cause) partout. Aussi bien au travail que dans mon couple. Je ne suis pas indispensable. Les autres peuvent très bien faire leur vie sans moi. Autant pour le boulot, je peux faire avec - plus que 6 mois et puis je vais pas cracher sur 900€ par mois. Mais pour mon copain ça me fait un peu plus chier quand meme. C'est la premiere fois que je pense sincèrement que je pourrai passer un (long) bout de ma vie avec quelqu'un. Et donc j'étais toute contente de me dire qu'on allait faire un petit quelque chose pour fêter notre première année en tant que couple. Mais non. Un tournoi à Montpellier est plus important.
J'ai vraiment passé une semaine fatigante. Mais je me disais "tiens bon, vendredi soir tu seras avec ton amoureux et vous passerez une bonne soirée". "Allo? -Ouai c'est moi, ça va? -ouais bof, jen ai marre de cette journée... tu voulais me dire quelque chose? -euh ouai... en fait, je vais ptre pas partir dans l'après midi comme prévu... mais plutot à 7h du mat'... -...Ah... -Mais en fait le mec préfèrerait carrément que je vienne dormir chez lui ce soir, ce serait plus simple pour partir demain. -... ... ... ... ok ...  ... ... on se voit quand meme ou pas? -bah ouai carrément! mais faut pas que je parte trop tard ce soir c'est en banlieue -...ok... je retourne travailler alors... a + -bizoux a tout a lheure" Putain, si j'avais eu un endroit pour me cacher, j'aurai explosé en sanglots. Vla l'effort surhumain que j'ai du faire pour me retenir et faire comme si de rien était.
En vrai, je m'en tape de ce tournoi de merde. C'est son truc, ça lui plait, tant mieux pour lui.
Mais ça fait un mois qu'on s'est pas *vraiment* posé tous les deux et passé un moment tranquille. Ya eu des weekend à travailler. Des entrainements pour ce tournoi. Et la, j'ai cru que pour nos 1 an j'aurai le droit à un peu plus d'attention de sa part. Merde, j'ai même cru que cette histoire de tournoi c'était du pipeau et qu'en fait il préparait un weekend en amoureux. Mais quelle conne! Après une semaine où au boulot on a bien essayé de me faire prendre conscience que je servais à rien, j'en viens à me dire que même dans mon couple je sers à rien. Putain, personne ne veut d'efforts pour moi. C'est pas de chance ou c'est moi qui donne envie aux autres d'agir contre moi/ ou au moins s'en tenir compte de moi!?
J'ai envoyé 2 sms-sos. Un à ma "meilleure amie" qui n'est jamais la dernière pour me faire sentir inutile. L'autre à une fille qui est dans ma classe et que je ne connais que depuis 4mois. Je n'ai pas reçu de réponse du premier. Mais du 2e oui. J'ai été me réfugier chez elle hier soir. On a fait un gateau au chocolat. Ca allait beaucoup mieux en repartant. Conclusion de cette séance de psycho dans la cuisine : il faut que je parle à mon cher et tendre. Parce qu'à force de rien dire sous prétexte de pas chercher la merde et de l'épargner, c'est moi que je fais souffrir. Mais quelle conne!. Même lui me pousse à lui parler. Mais je n'ai pas osé vendredi pendant les 2h durant lesquelles on s'est vu. Je voulais pas non plus lui gâcher son weekend. Qu'il culpabilise. En même temps, c'est clair qu'il a gâché le mien. Mais bon, je l'aime un peu au fond alors j'ai pas voulu gâcher 2 weekend. Et puis c'est toujours tout pour ma gueule quand il s'agit de souffrance.
Je prends sur moi. J'encaisse. Je garde tout à l'intérieur.
Et ça bouillonne. Ca pourrit. Ca moisit. Ca travaille. Et ça gâche tout.
Mardi, je le revois. Je lui dirai tout ça.

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15 février 2007

Moi non plus

Putain de semaine de merde.
Je suis pas bien. Je me sens super stressée. Une espèce de tension dans le ventre et dans la gorge.
Non personne ne peut rien faire, c'est mon problème, c'est à moi de me gérer.
Je ne sais pas me controler. Je n'arrive pas à prévoir assez bien à l'avance pour tout bien faire. Et au final je m'en veux. Surtout que la seule victime dans l'histoire c'est moi.
A fond dans ma période "jsui kune merde et tout cke je fais c de la merde". Ca tombe bien, c'est demain que je dois rendre un travail d'expérimentation plastik. J'ai jamais eu aussi peu d'idées et aussi peu envie de faire des recherches.
Grosse démotivation. Ya personne derrière pour encourager mais par contre ya du monde pour mettre le doigt sur les trucs qui sont pas faits ou en retard. Sympa.
Du coup, je n'ai plus faim. Une bonne ptite crise d'anorexie de temps en temps ya ke ça de vrai. Mon estomac réclame mais je n'ai pas envie de manger. Rien de m'attire. A part des trucs neutres qui remplissent pendant un moment - genre un yaourt, une biscotte, un morceau de pain.
Capable de rien. Même pas de choisir des fringues pour demain. Du coup j'ai du annulé le restau. L'incapacité de choisir un teeshirt pour demain a provoqué une crise de larmes. Tellement ridicule. Et en plus mes cheveux ont poussé, j'ai du mal à les mettre en place. Re-Crise de larmes. Je suis nulle. Ma vie est nulle. Je sers à rien. Les autres sont là pour me le faire comprendre. Personne n'a besoin de moi. Allez tous vous faire foutre. Je vous aime pas non plus.
Ya des fois j'en ai marre de donner de la bonne humeur pour 10 personnes. C'est fatigant à la fin d'être toujours la seule qui voit le bien partout et qui prend tout bien.
Pourtant cette semaine j'avais beaucoup pensé a moi. Je suis allée au ciné toute seule plusieurs fois. Je me suis balladée toute seule. J'en ai marre de la présence des autres en ce moment. Je ne veux pas être envahie. Ils m'étouffent.
Je veux une planète pour moi toute seule. Avec possibilité de faire apparaître et disparaître les choses et les gens selon mes envies.

6 février 2007

C'est Pu Pareil

Dans 18 jours, on pourra dire "on est ensemble depuis 1 an".
C'est la 1ere fois que tu restes aussi longtemps avec quelqu'un. Pas moi. Mon record a moi c'est 3ans et demi. C'est un peu trop.
Bref.
Moi j'ai peur. Peur que tu flippes à cause de la durée de notre relation. Peur que tu aies peur d'avoir l'impression de t'engager.
Je sens qu'en ce moment il y a quelque chose dans l'air. Un peu tendu. A fleur de peau.
Je t'ai parlé de mes craintes, tu m'as rassurée en me disant que pas du tout, tout va bien, qu'il faut que j'arrête de me faire des films. Mais je crois qu'au fond, j'ai aussi peur de mes sentiments et de mes envies.
J'ai envie de passer beaucoup de temps avec toi. Mais en même temps, je veux que nous deux ce soit quelque chose de spécial. Donc qui dit spécial, dit pas tous les jours. Pas d'habitudes. Pas de routine.
Mais c'est plus fort que tout ces choses la. Ca s'impose.
Peut-être qu'on devrait se voir moins souvent. Ou peut-être qu'on devrait se voir aussi souvent, voire plus, mais vraiment profiter du moment.
Je ne sais pas, je n'ai pas de solution. Je ne sais même pas ce que je veux.
J'ai envie de te voir. Mais comme je te sens habitué à moi, quand on est ensemble, je fais la gueule pour me faire remarquer. Tellement besoin de me sentir spéciale à tes yeux. Tu m'avais mise sur un pied d'estale pendant 2 ans. Enfin, quelque chose comme ça. Et ça me faisait me sentir unique, importante pour toi alors qu'on était même pas ensemble, je me sentais désirée. Maintenant, je sens qu'on est bien ensemble. Rien à redire la dessus. Mais je ne me sens plus aussi desirée. Je ne suis plus "la fille avec qui t'aimerais tellement sortir" mais "la fille avec qui tu sors". Et ça change tout.
Il faut que je trouve des solutions pour me rendre indispensable sans être tout le temps là. Sans devenir relou.
Il faut que je parle de tout ça avec toi. Sinon je vais encore partir dans mes délires toute seule et me faire du mal sans rien te dire. Et garder tout en moi et devenir désagréable. Faire la gueule, pleurer, mais jamais parler. Et ça va t'énerver. Et tu vas essayer de comprendre. Essayer de me faire parler. En étant gentil. Puis en t'énervant. Puis je vais pleurer encore plus fort. Puis tu vas retenter la méthode plus douce. Et moi je vais me sentir de plus en plus conne parce que je sais qu'au fond ça n'était pas si grave et ça ne méritait pas de prendre cette tournure. Et ça va finir par cette phrase horrible : Tu sais, tu devrais retourner chez ton psy, ça te faisait du bien je crois. Déjà 2 fois que ça se passe comme ça. Pas de 3e. Il faut qu'on parle. Mais je ne sais pas comment aborder le sujet. Le plus dur, c'est de lancer la discussion. Et puis d'avoir des choses à dire aussi. Parce que tu ne réponds jamais beaucoup à mes questions. Jamais d'explications. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ta tête. C'est pour ça que j'en viens à imaginer des trucs comme ça. Je me dis qu'il faut que je devine. Mais je ne te connais pas si bien.
Bref.
Presque un an avec toi et je réalise que j'ai beaucoup à apprendre de toi et sur toi.

4 février 2007

Bilan du weekend

Ca va. Sans plus, rien d'extraordinaire, mais ça va plutot bien.
Je commence à trouver mes marques dans son nouvel appart.
Rien de spécial à signaler.
La routine

31 janvier 2007

Moi Moi Moi

Je me prends pour une princesse. Du genre "mais putain, je suis trop bien comme fille, je mérite que tous les regards soient tournés vers moi, il n'y a que moi et moi seule qui devrait avoir de l'importance aux yeux des gens".
Oui oui, je suis une vraie ptite conne. Je pense sincèrement, au fond de moi, que je suis quelqu'un de bien et que je mériterai d'être mieux traitée que ça. Parce qu'on peut pas dire que les gens fassent toujours preuve de gentillesse et de délicatesse à mon égard. Mais bon, ça, ça fera l'objet de dizaines d'autres post.
MOI MOI MOI MOI MOI MOI MOI
Je suis une princesse.
Je suis gentille.
J'aime faire marcher mon imagination
Je suis un peu belle.
J'aime la superficialité.
Je suis sensible. Hypersensible même.
Je passe souvent pour une petite fille.
J'aime les bijoux en plastique.
Plus ça sert à rien, plus j'aime.
Je suis fragile. Enfin, c'est ce que je leur fait croire.
La phrase que disent les gens qui veulent m'imiter en se foutant (gentiment ou pas) de ma gueule : "Waouh!!! OOOOOOH....! C'est TROP BIEN!!! J'A-DOOOOOOOOre"
Je peux faire un peu pétasse sur les bords des fois.
J'adore faire ma comère. Les potins c'est ma passion. Mon passe temps préféré, c'est écouter les conversations des gens à côté de moi dans le métro, l'air de rien. Et puis d'imaginer le reste de l'histoire. L'avant/l'après.
Je déteste le vert kaki, le beige et le marron.
Je suis un bonbon.
J'aime danser en écoutant certaines musiques. Mais je fais croire à tout le monde que je ne suis pas ce genre de personne.
Je ne suis pas celle que vous croyez, je suis piiiiiiiiiiiiiire!!! ah ah ah ah
(Mais je souffre à l'intérieur quand même des fois.)

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31 janvier 2007

Premier Jour

Ca fait plusieurs jours, voire plusieurs semaines que je me dis qu'il faudrait que je fasse quelque chose.
Au départ je me sentais forte. "Après 16 mois de thérapie, c'est bon, je peux me débrouiller toute seule".
Oui mais nan. OK ça va globalement beaucoup mieux, c'est évident. Mais ya des fois quand même où ça va pas si bien. Puisque techniquement, dans les faits, je ne peux pas facilement trouver le temps d'aller voir un psy, il faut que je fasse quelque chose par moi même.
Mon problème? Ne pas parler, tout garder pour moi. Au moins, avant, une fois par semaine, je me retrouvais confrontée pendant plus ou moins une heure à moi-même. Je devais parler. Et parler régulièrement, ça fait vachement du bien en fait. Les pires séances sont celles où j'arrivais le coeur léger en me disant : "mais qu'est ce que je vais bien pouvoir lui raconter? tout va bien en ce moment!" C'est dans ces moments là qu'on commence à analyser les choses les plus enfouies. Celles qu'on met toujours de côté en se disant "oh mais c'est pas le plus important, on verra plus tard". Les plus dérangeantes. Celles qui font qu'une fois qu'on a mis le doigt dessus, on ressort en pleurant alors qu'on pensait être la personne la plus heureuse de l'univers.
Bref, pour pas rentrer dans ce cercle vicieux de merde, pour pas tout gâcher, il faut que je fasse quelque chose. Ce quelque chose, c'est parler ici. Ecrire, c'est pareil. Faut faire sortir les choses avant qu'elles pourrissent et gâtent tout ce qui est à proximité.
L'idéal serait que je me force à venir ici raconter TOUT ce qui me passe par la tête le plus souvent possible. Que ça aille bien ou que ça aille mal.

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